Gaz Bar Blues - Louis Bélanger (2003)
Serge Thériault, que je connaissais à l’époque que pour son rôle dans le duo Ding et Dong, livre dans ce film une performance surprenante. J’étais assez jeune quand j’ai vu Gaz Bar Blues et c’est un des premiers films qui m’a fait réaliser que c’est pas parce qu’un comédien est reconnu pour principalement qu’un seul rôle (typecasting), qu’il ne peut pas briller et se transposer dans un tout autre personnage à l’aide d’un bon scénario et d’une excellente direction d’acteurs.

Bach et Bottine - André Melançon (1986)
Je l’avais vu enfant, à l’époque où je n’étais pas un cinéphile et donc n’avais pas apprécié le film à sa juste valeur. Après l’avoir revu dernièrement, je trouve vraiment le film excellent. Il y a un paquet de scènes vraiment bien pensées avec des sous-textes intelligents. La psychologie des personnages est parfaite. L’enchaînement des scènes est maîtrisée. Je ne l’avais pas vu comme ça quand j’étais kid. Je n’avais pas compris la tristesse de l’oncle de Mahée. Mais aujourd’hui, alors que je suis dans la quarantaine, le film prend une toute autre dimension. À redécouvrir.

Bungalow - Lawrence Côté-Collins (2023)
Enfin un film qui assume son humour trash. Ça fait du bien comparé à beaucoup d’autres projets aseptisés. De règle général, je méprise le « politically correct » et ce genre de film qui est fait avec des pinottes comparé à des méga productions, donne espoir que c’est possible une fois de temps en temps de se sortir de la langue de bois et de voir des comédiennes et comédiens livrer des textes et des expressions avec un langage réaliste et non-théâtral de la vie de tous les jours. Sonia Cordeau est fantastique là-dedans. Donne presque qu’envie de vapoter.

Turbo Kid - R.K.S.S. (2015)
Une aventure rétro post-apocalyptique mettant en vedette un héros en BMX et sa meilleure amie, une androïde ingénue, jouée avec un plaisir contagieux par l’excellente Laurence Leboeuf. Mondialement, il y a une énorme popculture de films psychotroniques et plus particulièrement au Québec, le collectif R.K.S.S. nous en met plein la vue avec des films « comico-gore » dans des festivals d’horreur et fantastiques depuis un bon moment. Turbo Kid est une curiosité dans un marché de films plus conservateurs. La gang de St-Eustache s’est spécialisé à merveille dans le film ultra-violent et cartoonesque et continue de cartonner dans le cinéma underground tout en se dotant d’une légion de fans hardcore. Définitivement pas un film pour les cœurs sensibles.